C’est à Vichy que les 60 équipages du Rallye des Princesses 2012 ont coupé leur moteur après une journée épique. Entre un parcours compliqué et une étape longue,  le tout agrémenté de paysages somptueux et de comités d’accueil chaleureux à St Alban les Eaux (déjeuner) et à Vichy, les princesses sont fatiguées mais conquises. Pour ma part, je dirais même que je suis une épave, mais une épave grisée par cette première expérience de copilote sanctionnée… d’une belle et honorable 13ème place ! Et oui les miracles existent.
Evidemment pour ne décevoir personne, j’ai commencé par nous mener, Sidonie Ferrandi et moi-même, droit dans le mur ou presque. Si mon absence totale de sens de l’orientation est une maladie, le road book n’en est clairement pas le médicament, loin s’en faut. A peine avions nous fait 5 km que j’étais déjà complètement perdue sur les routes auvergnates, forçant ainsi ma super pilote à faire faire à la Peugeot 203 Cabriolet de 1955 de nombreux demi-tours. C’est seulement une fois avoir atteint vingt bonnes minutes de retard et avoir acquis le maximum de points de pénalité que je me suis reprise en main. A tel point que j’ai ensuite réussi un parcours quasi sans faute pour mener ma fierté à son apogée : j’ai tout de même géré simultanément pendant plus de 300 km le chrono, le terratrip (qui mesure les distances) et le trajet.
Hélas je suis obligée de partager cet instant de gloire avec Sidonie qui m’a tout simplement fait une démonstration de pilotage frisant la perfection. Maintenir la 203 à 45 km/h toute la journée sur un parcours particulièrement sinueux sur des chemins quasi montagnards est mécaniquement impossible : la 203 nous offre grand maximum un 40 km/h en montée. Dans ces cas là il faut toujours avoir une Sidonie au volant capable d’obtenir le maximum de la 203 en montée et ainsi perdre un minimum de temps, pour ensuite récupérer le retard en accélérant dans les descentes sans nous envoyer dans le ravin, notre compagnon de route pendant une grande partie de l’étape.
Seconde journée des équipages PeugeotÂ
Chez Peugeot, l’équipage 4 de Valérie Rotrou Bossart et en Peugeot 205 Turbo 16 de 1985 raflait hier la troisième rafle et grimpe aujourd’hui à la seconde marche du podium. Quant aux autres tandems, tous sont en progression dont Maud Garnier et Géraldine Doyen qui avaient pourtant du mal hier à prendre hier leurs marques.