La transmission intégrale quattro est spécifique à Audi. Les quatre roues motrices donnent à ces voitures une adhérence incroyable pour profiter pleinement des puissantes motorisations chères à la marque. Direction le Mans pour les quattro days et le test de cette innovation sur circuit.
Le rendez-vous est pris un matin glacial de novembre, dans le 15ème. Pour prolonger l’expérience et notre plaisir, la marque nous propose un road-trip de Paris au Mans pour un premier test de la transmission quattro sur la route avant de pouvoir se lâcher sur circuit. Nous sommes donc partis, à bord d’une A3, une A6, un Q3 et (cerise sur le gâteau) un SQ5. Ma première balade se fait sur la banquette arrière du Q3, pour terminer ma nuit tester le confort lorsqu’on n’est pas conducteur. Avec un empattement de 2,60 mètres, on est très bien installé et on ne sent pas les kilomètres défiler. Idéal pour les nanas qui aiment l’assise en hauteur, Audi Q3 est le parfait petit SUV. Ce qui se confirme par les remarques de mes collègues masculins qui n’ont pas l’air de l’apprécier autant que moi ! Ça tombe bien, je prends le volant à l’étape suivante et le plaisir se confirme. La tenue de route est idéale, le moteur rugit juste ce qu’il faut pour ne pas brusquer. Côté design, son petit gabarit et ses rondeurs lui donnent un charme très féminin !Â
Pour la dernière étape, je m’installe côté passager du Audi A6 dont le gabarit impressionne les différents conducteurs qui sont aussitôt subjugué par sa conduite tant la motorisation est puissante. De mon côté j’ai l’impression d’être à bord d’une limousine tant l’habitabilité est grande, on s’attend presque à voir un mini-bar sortir de la boite à gant ! Le confort passager est incroyable et même si je ne suis plus assise en hauteur, j’ai tout ce qu’il faut d’espace pour les jambes.
Circuit Bugatti
On arrive enfin sur le mythique circuit, tout de suite mes collègues sont choqués par le calme qui y règne, trop habitués des 24h du Mans et de leur brouhaha sans fin. De mon côté j’avais déjà vécu l’expérience aux PZE et toujours pas celle des 24h donc je ne suis que légèrement dépaysée.
Nous nous rendons sur le premier atelier à bord d’Audi A5 équipées de la transmission quattro… ou pas. Il s’agit de démarrer sur sol mouillé et donc glissant avant de partir en slalom pour tester l’adhérence et la maniabilité de la technologie quattro. Pour motiver les troupes, un chrono est installé en fin de parcours ! Sans la transmission quattro, on patine sur la bâche trempée et pleine de produits gluants (non, vous ne voulez pas savoir), et on patine, et on patine encore avant de démarrer enfin pour sentir le train arrière s’envoler à chaque virage, les pneus mouillés et gras n’aidant pas du tout… Après deux tentatives plus catastrophiques l’une que l’autre, j’ai hâte de ressentir la sensation quattro. Elle ne se fait pas attendre, la technologie étant programmée pour répartir la motricité entre les quatres roues, elle là où il faut, quand il le faut. Naturellement la voiture démarre quasi instantanément, elle adhère mieux au sol malgré les corps gras qui entourent les roues et si l’exercice parait moins fun, on se sent en sécurité sur chaque virage. Le résultat est sans appel, trois secondes gagnées sur le chrono final, performance en plus de la sécurité !Â
On passe à l’évitement pour le deuxième atelier et ce sont des Audi A3 et Audi S3 qui nous accompagnent. L’exercice consiste à passer entre des plots pour effectuer un demi-tour, accélérer et stabiliser à 55 km/h avant un virage très serré sur la gauche, toujours entre des plots. J’ai le regret de vous annoncer l’accidentation et le décès de plusieurs plots lors de cet exercice au volant des A3. Encore une fois, et de manière encore plus évidente que lors du premier atelier, nous assistons à la magie de la technologie quattro qui en équilibrant la transmission sur les roues qui en ont besoin, nous permet de remettre aisément la voiture sur le chemin qu’elle doit prendre.
Quattro spririt
Cette technologie née en 1975 et présentée en 1980 lors du Salon de Genève en a fait une révolution sportive. Malgré une avance très nette, la volonté de la marque est de toujours se remettre en question pour se dépasser à chaque fois, c’est le quattro spirit !Â
Nous terminons la journée sur le circuit en beauté avec un baptème en RSQ3, que l’on a fortement apprécié même si nous rêvions, avec mes camarades, de l’effectuer derrière le volant, la sensation était magnifique.Â
Road trip back
Retour à Paris et essai du SQ5 (à défaut du RSQ3)… WOOW !! J’ai affiché ma préférence pour le Q3 et j’ai très vite changé d’avis. Ici (beaucoup) plus de puissance, forcément, mais la transmission quattro nous sécurise toujours. Double plaisir, en plus du confort de la conduite, on sent le moteur rugir mais les roues sont bien ancrées dans le sol, même dans les virages un peu brusques. Son regard est reconnaissable de loin, tout comme son design arrière que je repérais facilement depuis les autres véhicules, surtout de nuit. Un bijou de sportivité !Â
Les voitures que nous avons testées : A3 2.0 TDI 150 ch (Ambition Luxe, 34 380€), A6 V6 3.0 BiTDI 313 ch (Avus, 70 170€), Q3 2.0 TDI 177 ch (Sport Design, 42 200€) et SQ5 V6 3.0 BiTDI 313 ch (70 700€)
Un énorme merci aux équipes d’Audi qui nous ont accompagnés lors de cette expérience magique, j’ai appris énormément sur la transmission quattro et sur la conduite en générale.