La phrase de Carla Bruni-Sarkozy dans le magazine Vogue « On n’a pas besoin d’être féministe dans (sa) génération » lui a valu des centaines de critiques négatives sur Twitter. L’ex-Première dame de France a provoqué un véritable tsunami sur la toile et je me demande franchement si, au fond, le réseau social Twitter n’est pas un grand « n’importe quoi » où tout le monde sur-réagit n’importe comment ! Quel est le rapport avec notre blog Les Enjoliveuses. Vous allez vite comprendre…

Parmi les répliques incendiaires à l’égard de Carla Bruni-Sarkozy, il y en a deux qui me dérangent. D’autant plus que chaque femme n’est pas obligée d’être féministe, y compris la femme de l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy ! La première réaction qui me fait dresser les cheveux sur la tête est celle de Muriel Cousin, la femme de l’humoriste Stéphane Guillon (qui ne m’a jamais fait rire, ni même sourire d’ailleurs) ; cette dernière a cru bon de poster sur le fameux réseau social un tweet cinglant : «Vous êtes une vraie bourge, finalement ne vous manque que l’intelligence pour saisir l’indécence de vos propos». Quand la gauche caviar réagit ainsi, là ça me donne envie de doucement sourire… L’hôpital se ficherait-il de la charité ?

L’autre réaction qui me chagrine, et qui a un rapport direct avec l’univers automobile des Enjoliveuses, est celle de la comédienne Isabelle Mergault sur son compte (@IsaMergault) : « On aura besoin du féminisme tant qu’un mec passant sur le trottoir te guidera spontanément pour faire ton créneau« . Voilà tout ce que je déteste dans la mentalité féministe ! En quoi la galanterie serait un problème pour les femmes ? Faudrait-il se faire insulter au volant de sa voiture pour être à égalité avec les hommes ?

D’autant plus que le choix de Carla Bruni-Sarkozy comme porte-parole des femmes soumises me paraît très discutable et peu probable : n’oublions pas qu’avant d’être la femme du Président de la république, la chanteuse a plutôt bien mené sa vie en vraie femme d’affaires. Quant à sa vie amoureuse, que je sache, c’est plutôt elle qui a mené la danse ! Donc laissez la s’exprimer. Nous non plus nous, à l’instar de Carla Bruni-Sarkozy, nous n’avons jamais « ressenti le besoin d’être activiste féministe » bien que nous soyons à fond pour la femme forte et indépendante.