Les vacances d’été touchent à leur fin et nombreux sont ceux qui ont traversé la France à plusieurs reprises. Si la saison estivales n’est pas forcément celle où il y a le plus d’accidents, c’est également la période où les accidents peuvent être le plus grave et donc le plus onéreux pour votre compagnie d’assurance. Que faire alors quand on se retrouve malussé ou résilié et que plus personne ne veut de vous ?
Votre assurance auto est la clé qui vous ouvre le réseau routier français. Avoir une voiture c’est bien, mais pouvoir rouler avec c’est mieux. Si vous n’avez donc pas votre attestation d’assurance vous risquez de ne visiter que votre garage ! Le secret pour rouler avec une jolie « carte verte » : séduire sa compagnie d’assurance avec une conduite responsable.
Au départ, vous bénéficiez d’un coefficient bonus-malus 100%, soit aucune réduction tarifaire. Si vous faites preuve d’une conduite responsable vous atteindrez le coefficient 0.50, entendez le coefficient le plus élevé qui vous donne le taux de réduction maximum. Si vous vous maintenez deux années consécutives à 0.50 et que vous enregistrez alors un seul sinistre responsable vous ne serez généralement pas sanctionné d’une majoration de votre coefficient réduction majoration (CRM). Ensuite, plus vous enregistrez de sinistres, plus vous risquez d’être malussé ou même résilié.
Assurance auto : qu’est-ce qu’un malus ?
En cas de sinistre responsable, votre coefficient sera majoré de 5% à la prochaine échéance et en cas de tort partagé, vote majoration sera elle-même partagée avec votre adversaire. En revanche, la fréquence de sinistres sur les 3 ou 5 dernières années peut amener votre compagnie d’assurance à résilier votre contrat. Il faut alors connaître un courtier spécialisé  qui puisse replacer votre « risque ».
Notez que la seule autre raison de voir votre prime majorée est liée à une majoration dite « de compagnie » qui n’a donc rien à voir avec votre sinistre.
Concrètement, au-delà du coefficient 100 vous êtes considéré comme « malussé ». A ce niveau-là , coefficient 100, vous ne bénéficiez ni de réduction ni de majoration, vous payez plein pot la prime compagnie qui est une prime forte. Au-delà vous entrez dans la catégorie des malussés et devenez de plus en plus difficile à assurer. Comme quoi une conduite responsable est un bon moyen de faire des économies !
Bon à savoir : pour effacer le malus vous devez enregistrer plusieurs années sans accidents. Ainsi chaque année sans sinistre responsable améliore tout doucement votre CRM, entendez le bonus-malus. Concrètement, votre prime est multipliée par 0.95 chaque année blanche jusqu’à ce que vous atteigniez le coefficient 0.50. A coefficient 100, il vous faudra donc 7 ans pour atteindre cet objectif.
Pire que le malus : la résiliation
Tout le monde a déjà entendu parler des bonus-malus mais la résiliation, c’est encore autre chose. Quand un assuré a des sinistres répétitifs, la compagnie d’assurance risque de ne plus se contenter de malus et d’envisager carrément de vous résilier ; à plus forte raison s’il s’agit d’une personne considérée comme âgée. Et pour cause à  partir de 70 ou 75 ans vous êtes vu comme un dossier à risque.
Petite astuce si vous êtes responsable de nombreux sinistres et que vous risquez une résiliation, il peut être stratégique de passer d’une assurance « tous risques » à une assurance au tiers (uniquement responsabilité vis-à -vis des tiers) qui coûtera moins cher à votre assurance puisqu’elle ne couvre que les dommages causés à votre « adversaire » et non plus les vôtres. Attention cependant, les compagnies d’assurance considèrent que la fréquence des accidents ou accrochages débouchera tôt ou tard sur un sinistre grave, voire corporel, ce qui vous rend évidemment peu séduisant et peut pousser votre assureur à vous résilier.
Notez que la fréquence des sinistres est analysée par votre assureur sur une période de  3 ou 5 ans.
Que faire si plus aucun assureur ne veut de vous ?
Si vous êtes « personna non grata » auprès de votre actuelle compagnie d’assurance, vous pouvez vous tourner vers un Courtier en assurance auto résilié qui vous orientera vers la meilleure solution. Car si votre assureur ne veut plus de vous, cela ne signifie évidemment pas que vous avez une excuse pour rouler sans assurance auto.Â
Pour quitter votre assureur, vous serez obligez de lui demander votre « relevé d’information », document officiel qui indique tous les sinistres enregistrés par votre véhicule, qu’il soit responsable ou non, que ce soit un vol, un bris de glace, etc…
je confirme tout ce qui été dit sur cet article