J’enrage ! Au 21ème siècle, les femmes ne sont toujours pas au top de ce qu’elles peuvent faire dans l’univers automobile ! Et ce n’est clairement pas de notre faute. On nous barre ni plus ni moins la route vers les sommets ! Genre « Women Forbiden » écrit en rouge sur la pancarte de l’Open Space des Dirigeants. Ambiance pire que dans les cours de danse classique que j’ai subi ou de ce que vit Nathalie Portman dans « Black Swan » !
Comme je vous le disais (je reprends mes esprits), l’Association Les Elles de l’Auto a enquêté sur l’avancée de la féminisation dans l’univers automobile. Verdict : les femmes représentent à peine 23% ! Et oui, le fait d’être une femme reste encore un frein dans le milieu de l’auto. Le plafond de verre reste une vérité palpable pour 46% des femmes interrogées travaillant dans la filière. En résumé, les postes de direction générale leur sont inaccessibles.
Etre une femme est rédhibitoire pour avancer dans l’univers automobile !
42% de femmes ont bénéficié de promotions contre 56% des hommes. Et c’est bien le fait d’être une femme qui explique ces chiffres !
Plus de la moitié des sondées pensent qu’elles devraient occuper un poste plus élevé. Concrètement, 42 % de femmes ont bénéficié de promotions contre 56 % des hommes. L’explication tombe comme un couperet : c’est bien le fait d’être une femme qui freine leur élan professionnel (pour 44 % du panel féminin). Cette situation bien injuste (sans douté lié en grande partie à la maternité) dans ce secteur est toujours vécue comme un particularisme (65 %) qui décrédibilise (68 %).
Changer l’image auprès des générations de demain
Des étudiantes en Master 1 et Master 2 de marketing des universités de la Sorbonne, Cergy et Dauphine (et 18 étudiants), expliquent que le secteur automobile ne suscite aucun rejet de leur part. Mais que toutefois les freins pour les femmes sont bien présents dans les esprits. Les sondés pensent qu’il est plus facile d’y être recrutés si on est un homme (59 %) et qu’il y a plus d’opportunités de carrière et de promotion si on est un homme (68 %). Les étudiantes soulignent le manque de crédibilité/légitimité des femmes (58 %). D’après Karen Tartour, directrice adjointe du département automobile de TNS Sofres,  » Pour qu’à moyen et long terme le secteur automobile puisse fondamentalement changer, il apparaît donc important de progresser sur l’image véhiculée auprès des générations qui occuperont les emplois de demain « .