Qui ne s’est jamais plaint d’une voiture au confort optionnel ? Des bouchons qui se multiplient justement le jour où il faut arriver à l’heure ? Ou encore d’avoir à tourner pendant des heures sans jamais trouver de place pour se garer ? C’est dans ces moments précis qu’apparaît soudainement une idée :  « Et si le nouveau Renault Twizy » était la solution !

Avec son nom « Twizy » jeune et dynamique, son look révolutionnaire (on aime ou on aime pas, moi j’adore !), sa petite taille, et ses « parrains » dans les pubs Cathy et David Guetta, le véhicule est clairement en opération séduction. La question est donc : le Twizy sera-t-il ou non la voiture à la mode cet été ? Après l’avoir essayé, je vous raconte tout…

Mes sentiments sont partagés. Pour ma part, je l’ai essayé alors qu’il faisait super beau et donc là autant vous dire que c’était le bonheur : j’ai pu bien profiter des rares rayons de soleil de l’année à ma place de conductrice. Par ailleurs, après avoir bien galéré à comprendre comment mettre le contact sur cette voiture pas particulièrement intuitive (il m’a fallut 15 min où je me suis sentie particulièrement cruche ), j’ai tout de suite noté trois qualités énormes : le silence lié à son moteur 100% électrique, l’extrême maniabilité du véhicule et, selon moi, un confort insoupçonné. Contrairement à Charlotte, j’ai trouvé le Twizy confortable, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. En revanche, par temps de pluie, je le laisserais sans hésiter une seconde au garage.

Parlons maintenant du sujet qui fâche : le prix. Variant entre 6.990 € pour le tarif d’entrée de gamme et 8.490 € pour le prix fort, sans compter la location de batterie fixée à 50 € par mois, le Twizy se positionne au niveau tarifaire d’une citadine comme une Twingo. Ainsi, même si j’ai particulièrement apprécié le véhicule, je ne passerais pas le cap de l’achat. A ce prix là, on préfère avoir le confort d’une voiture avec des portes de série (elles sont ici en option) un auto-radio, des fenêtres en cas de pluie et un rétroviseur (choses qui ne sont pas présentes sur le Twizy), ou alors on serait prêt à faire fi de son confort, à condition de pouvoir remonter les files de bouchons grâce à un gabarit suffisamment petit. De surcroît, je ne suis pas sûre de pouvoir recharger si facilement ma voiture dans mon quartier. Les infrastructures faites pour ça sont-elles assez nombreuses?

Moralité, j’ai eu un véritable coup de coeur pour le Twizy, mais jamais je ne l’envisagerai pour une grande ville. J’en rêve pour la campagne : silencieux, électrique et aéré, c’est le véhicule idéal pour mon Limousin adoré par exemple. Seule barrière – comme tout véhicule électrique : le prix !

L’avis de Charlotte (l’autre)

Vous étiez persuadées que pour frimer il vous fallait une décapotable de marque allemande ou une vieille anglaise ? Mais c’est fini tout ça. Exit le bling-bling ! Un simple jouet en plastique suffit à arrêter les gens dans la rue. Oui, parce que le Twizy n’est ni plus ni moins que la version adulte d’une voiture Playmobil©. N’empêche, les passants viennent vous parler, les voitures vous laissent passer pour mieux vous admirer. Ce petit côté friendly, moi, j’adore.
En revanche, je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas prête d’investir. Parce que question confort, c’est pas encore ça. Et puis les inconvénients du deux-roues (la pluie, le froid) combinés à ceux de la voiture (impossibilité de se faufiler, obligation de se garer en créneau alors qu’on n’y voit rien cause du manque de vitre arrière), je ne vois pas vraiment l’intérêt.
Pour résumer, je dirais que je vois plus cette voiture comme le gadget marrant et écolo qu’on loue pendant les vacances, pour profiter au mieux du chant des oiseaux et du beau temps, les cheveux dans le vent.