Le groupe d’assurance santé helvétique, Swiss Life, lance une toute nouvelle campagne de prévention routière contre les risques de la prise de médicaments au volant. Un danger peu connu qui est pourtant à l’origine de 5% à 7% des accidents mortels en France.
Pour sa campagne de prévention contre la prise de médicaments au volant, Swiss Life a décidé de frapper un grand coup. Non seulement, le groupe d’assurance-vie s’offre les services du coureur cycliste sur piste français, spécialiste des épreuves de vitesse et champion du monde junior, Charlie Conord, mais l’enseigne se place au top de la modernité avec un clip publicitaire interactif, appuyé de surcroît par une application mobile baptisée « PharmAuto » destinée à sensibiliser les conducteurs et les aider à connaître, grâce à une simple identification du médicament, leurs effets secondaires sur notre conduite.
Ce petit film interactif réalisé en partenariat avec l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), s’inscrit ainsi dans la politique de prévention de l’assureur Swiss Life et explique de manière à la fois imagée (en faisant un parallèle avec le vélo) et explicite que conduire sous l’emprise de médicament est aussi dangereux que de prendre le volant avec un téléphone dans la main et un sandwich dans l’autre. Le slogan de la campagne parle de lui-même : médicaments au volant signifie « Moitié moins de moyens, moitié moins performant ».
Swiss Life lance une campagne en trois supports
Pour que sa campagne de prévention contre la prise de médicaments au volant touche un large public, Swiss Life a opté pour une diffusion virale de la vidéo interactive. Cette dernière met en scène le danger de la prise de médicaments au volant et propose à la fin du clip trois pictogrammes aux choix menant sur trois chutes possibles représentant la perte de moyens… symbolisée par un vélo de trop petite taille, sans roue arrière ou sans la roue avant !
Bref Swiss Life met la prévention routière en piste et sensibilise les conducteurs sur les effets des médicaments au volant sans pour autant adopter un ton dramatique. Ça change tout en restant efficace et plus soutenable. Par ailleurs, dans un second temps cette campagne est reprise sous forme d’affiches et distribuée dans les 22.000 pharmacies d’officine françaises et dans un troisième sous forme d’un quizz de Prévention routière sur Facebook.
Les risques liés à la prise de médicaments au volant
Lorsque l’on pense aux produits dangereux pour prendre le volant, on pense immédiatement à l’alcool ou la drogue. Mais en réalité, la prise de médicaments est la conséquence directe d’un accident sur dix ! Ce sont même 5 à 7 % des accidents mortels qui sont la conséquence de cette imprudence pourtant peu connue.
En effet, certains médicaments peuvent altérer les capacités de jugement, diminuer l’acuité visuelle, ralentir les réflexes, provoquer des difficultés de concentration ou encore provoquer des vertiges. Par exemple, le risque d’accident après la prise d’un tranquillisant est jusqu’à 5 fois plus élevé que sans rien avoir ingéré. Notez, par ailleurs que les effets de ces derniers varient en fonction du sexe, de l’âge, du poids, de l’état de santé, des traitements en cours…
Donc avant de prendre le volant, si vous êtes en plein traitement, soyez vigilante aux signes d’alerte comme la fatigue, l’envie de dormir, les vertiges, les troubles de la vue, l’engourdissement des membres, une nervosité importante ou encore certains troubles du comportement tels que l’angoisse ou la confiance en soi excessive. De surcroît, un dispositif a été mis en place par les pouvoirs publics pour signaler les médicaments pouvant altérer les capacités de conduite. Ainsi plus d’excuses, trois pictogrammes indiquant le niveau de risque et les recommandations sur l’attitude à adopter vous donnent toutes les informations nécessaires pour ne pas mettre sa vie en danger sur la route, ni celle d’autrui :