Invité à courir la première course du Trophée Andros Electrique 2013 / 2014, c’est à Val-Thorens que Tomer Sisley s’est offert à nous le temps d’une séance photo et d’une interview. Survolté, il l’est au travers de ses apparitions au cinéma devenues nombreuses (Largo Winch, Les Miller, Nuit Blanche…), mais aussi sur la piste et peut être plus encore au cours de cet entretien mémorable ! Zoom sur les impressions à froid – voire très froid à 2300m d’altitude – de notre Largo Winch des montagnes, bien décidé à jouer les comiques entre deux courses !
Ainsi avant de retrouver Tomer Sisley dans « Stavisky, l’escroc du siècle », un unitaire de Claude-Michel Rome bientôt diffusé sur France 2, et avant le lancement de la prochaine et 6ème étape qui aura lieu les 24 et 25 janvier prochains à Lans-en-Vercor, découvrez l’interview que l’acteur nous a accordée !
– Premier jour de course, où en es-tu à l’heure actuelle?Â
Tomer Sisley : Disons que voir s’éloigner loin derrière un vainqueur des 24H du Mans, pour une première course c’est assez jouissif ! Pas de quoi aller rafler une place sur le podium en revanche mais je ne suis sur le Trophée que pour un seul week-end de course, alors au-delà de la vitesse, l’objectif principal me concernant reste évidemment de me faire plaisir ! Pour le coup c’est réussi, et à dire vrai, tant que j’arriverai à faire ch… Stéphane Ortelli, je crois que tout ira bien pour moi ! (rires ) Reste que je ne suis plus qu’à 3 sec du premier, alors tout compte fait…
– Un exploit pour une première course ! Sachant de surcroît que contrairement à la majorité des concurrents, tu n’as jamais piloté sur glace et n’as jamais eu l’occasion de toucher à la voiture auparavant !Â
Tomer Sisley : Évidemment, tout est nouveau pour moi. D’une part, je ne suis pas pilote, mais au regard du nombre de nouveautés auxquelles j’ai dû très vite m’habituer et je dois avouer que je suis d’autant plus satisfait du résultat ! Il faut d’emblée s’habituer au fait de maîtriser une voiture électrique, qui plus est sur la glace, avec d’autres concurrents bien décidés à prendre votre place et à ne pas se laisser dépasser par le « petit nouveau ». En fait, en cumulant les difficultés de l’électrique et de la glace, on se rend vite compte que seule l’entrée du virage compte. Au delà de ça, il y a aussi le fait de conduire une traction et non pas une propulsion comme sur les voitures thermiques inscrites au Trophée Andros. Argh…
– Tu n’es pas pilote, certes, mais tu as quand même un certain vécu en matières de sensations fortes…
Tomer Sisley : Je suis passé du stand-up au cinéma en un rien de temps. J’ai adoré ça, d’autant plus que ce sont des scènes d’action qui m’ont été d’abord proposées. Sur l’eau, dans l’air ou sur terre, je n’ai pas échappé à grand chose. A mesure de mes passages à la télévision, on a vite compris que le fait que je sois si à l’aise à l’écran pouvait me faire faire un peu n’importe quoi ! Alors du base-jump au parachute en passant par l’hélicoptère ou le jet, j’ai pris plaisir à faire beaucoup de choses. Le Trophée Andros n’est donc qu’une étape supplémentaire faisant partie intégrante d’une philosophie de vie que je m’applique à suivre chaque jour : celle qui consiste à faire de son existence une succession d’expériences. J’ai voulu que les miennes soient les plus mémorables et les plus extrêmes possibles.Â
– Voila 24h que tu t’es mêlé au groupe d’habitués du Trophée Andros et tu y as tout de suite trouvé ta place. Un signe pour peut-être faire une saison complète l’année prochaine ?
Tomer Sisley : J’aime bien faire le con. J’adore ça en fait, et ça convient très bien à l’ambiance du Trophée. Je pense que c’est surtout pour ça que j’arrive à trouver ma place ici au-delà de mes résultats ou de mes affinités avec chacun des pilotes. Ici, c’est l’atmosphère globale de la course et de l’aprés-course qui se veut vraiment grisante ! Mais pour répondre clairement à la question : non. Il n’est heureusement ou malheureusement, pas envisageable pour moi de m’absenter autant de week-ends consécutifs. Il y a toujours un évènement lié à ma véritable activité de comédien qui vient se greffer au dernier moment et auquel je ne pourrais ni ne voudrais échapper. Dans la mesure où je serais incapable de m’engager véritablement et d’assurer ma présence à chaque course je préfère ne même pas y penser pour ne pas céder à la tentation. Quitte à faire les choses, je préfère m’investir à 100%, là , j’en serais incapable. Voila aussi pourquoi le fait de ne participer qu’à une course de la saison me permet d’y mettre autant d’intérêt et d’énergie ! C’est une expérience qui s’avère déjà inoubliable dans le futur et exaltante au présent.Â
Crédit photos : Arnaud Taquet Remerciements : KingCom Communication, Trophée Andros, Val-Thorens, Nathalie Lavacchielli, et évidemment, Tomer Sisley pour sa bonne humeur et son enthousiasme quant à l’idée de cette séance photo / interview !