Lors du dernier Mondial de l’Automobile la mobilité durable était mise à l’honneur avec de nombreux véhicules électriques présentés aux visiteurs. Si presque tous les constructeurs se penchent sur ce nouveau type de motorisation verte, ce n’est pas le seul axe de développement que suit l’industrie automobile pour protéger l’environnement. Zoom sur les différentes évolutions écologiques d’un mode de transport réputé polluant…
L’écologie et la mobilité durable sont l’un des grands sujets d’actualité du moment. Et pour cause, entre la tenue de la COP22 à Marrakech et les frayeurs des différents états concernant l’engagement de Donald Trump suite à l’Accord de Paris, l’environnement est plus que jamais dans nos esprits. Si manifestement, il ne sera finalement pas possible pour le futur président des Etats-Unis de remettre en cause les accords issus de la COP21, l’importance de l’automobile de se mettre au diapason face aux problèmes liés au changement climatique n’en est pas moins primordiale.
A en voir la politique du groupe PSA en matière de mobilité durable, l’automobile semble même être un secteur particulièrement dynamique sur le sujet. Car oui, la voiture propre va bien au-delà de l’évolution des différentes motorisations électriques, hybrides ou tout simplement thermiques mais plus performantes. Réduire les gaz à effet de serre ne passe pas que par la diminution de l’usage de carburant.
La voiture propre s’habille en ressources naturelles
Généralement quand on parle de mobilité durable, on pense motorisation verte. Mais les constructeurs automobiles commencent à envisager la voiture propre autrement que par cette fenêtre. Une des pistes aussi étonnante qu’intéressante est l’usage de ressources naturelles dans les matériaux qui constituent la voiture.
Ainsi à titre d’exemple, certains constructeurs comme Hyundai avec sa iOniq utilisent des matériaux comme le bois et la pierre volcanique dans ses contre-portes, mais aussi de la matière première issue de la canne à sucre pour son garnissage de pavillon et sa moquette ou encore de l’huile de soja dans certaines de ses peintures.
La mobilité durable : une nouvelle façon de voyager
La voiture propre c’est bien, c’est un premier pas, mais la mobilité durable passe également par une prise de conscience des automobilistes de l’importance de préserver notre environnement. C’est pourquoi, un groupe comme PSA s’est intéressé de très près à ces nouvelles habitudes avec notamment un accord de coopération signé en 2015 entre le Groupe PSA et le Groupe Bolloré. Et toujours dans le secteur de l’autopartage, le groupe automobile français offre depuis 2013 à Berlin un service similaire à celui de l’Autolib, baptisé Citroën Multicity Carsharing.
Mais c’est également au-delà de l’autopartage intra-urbain que s’est penché PSA en s’attaquant au service entre particuliers. En effet, pour l’autopartage entre particuliers le groupe s’investi et devient le partenaire de 2 startups Koolicar et TravelCar.
Les usines parties prenantes dans les enjeux écologiques
Une voiture propre et de nouvelles habitudes de déplacements responsables semblent une bonne base au respect de l’environnement. Seulement, il faut voir encore un peu plus loin et les constructeurs en sont pleinement conscients. Un autre facteur polluant important n’est autre que les sites de production automobile. Ainsi depuis quelques temps on peut observer des efforts dans l’industrie automobile pour réduire l’empreinte de carbone des sites, réduire les nuisances et les rejets industriels ou encore valoriser ses déchets.
On note également l’évolution de transports en commun vers une mobilité plus verte avec des bus électriques et des taxis hybrides. Rien n’est simple, rien n’est gagné mais ces différentes pistes amèneront certainement à un résultat bien plus probant qu’un Paris sans voiture une fois par an, la fermeture des berges de Seine à Paris ou encore le périphérique limité à 70 km/h !