Audi Sport Expérience : on a emmené 1.360 chevaux sur circuit !

Il y a des nuits où je rêvais de licornes ou d’aqua-poney… mais cette fois-ci, je tapais bien plus fort en emmenant 1.360 chevaux sur l’asphalte ! La seule différence était que ce jour-là, ce n’était plus un rêve mais bel et bien la réalité. J’étais à l’Audi Sport Expérience ! Cerise sur le gâteau,  j’étais accompagnée de la (dream) Team de la marque aux quatre anneaux. Moteur !

aliette hebert, catellet, audi, circuit paul ricard, R8 LMSLe soleil se lève sur le circuit Paul Ricard du Castellet. La journée s’annonce belle et riche en émotions et en sensations. Mais même si les voitures brillent, les oiseaux chantent et le ciel est bleu, sur circuit les règles de sécurité sont strictes ! Nous prenons donc la direction du briefing  avant d’aller manger de l’asphalte.

Avec les équipes Oreca nous avons la chance d’être drivés par Benoit Treluyer. Pilote Audi émérite, gagnant entre autre des 24h du Mans à plusieurs reprises, une chose est sûre : le mec s’y connaît un peu ! La papote terminée, vient le moment d’aller dans les stands et de découvrir nos belles montures avec en ligne de mire une vraie bombe : l’Audi RS3 LMS !

Wake up : Audi TT RS et R8 V10 plus

Nous commençons par une mise en jambes en douceur ; enfin façon de parler ! Parce qu’avec 400 ch et 610 ch sous le capot respectivement de l’Audi TT RS et l’Audi R8 V10 plus, on va faire le plein de sensations fortes ! Nos premiers tours de piste se font au volant de l’Audi TT RS. Pour une reprise sur circuit après bébé n°3, je dois dire qu’elle est plutôt facile à prendre en main tout en apportant reprise et sécurité. La technique revient progressivement tours après tours. Je bénéficie pour cette expérience de l’œil affuté et avisé de Steven qui connaît bien ma conduite mais surtout mes défauts, toujours les mêmes, car il était également mon coach sur les Audi2E et la finale en Laponie.

L’adrénaline monte encore d’un cran au volant de l’Audi R8 V10 plus qui gagne 70 chevaux et perd quelques kilos par rapport à sa version précédente. Je suis de plus en plus à l’aise avec l’auto et les 3,8 km d’asphalte du circuit Paul Ricard qui se veut être un circuit technique, rapide et sécuritaire.

Luc mon instructeur pour cette expérience m’encourage et me pousse à me dépasser. Petit à petit la vitesse augmente, les freinages sont plus forts me permettant ainsi de pouvoir freiner après les cônes de freinage, d’entrer plus rapidement dans mes virages et donc de faire tomber les chronos ! Les courbes s’enchainent, la concentration est à son maximum et le bonheur intense !

Le Saint Graal : Audi RS3 LMS

Révélée au Mondial de l’automobile de Paris en septembre dernier, l’Audi RS3 LMS a pour vocation d’intégrer les différents championnats TCR, nouvelle version du Super Tourisme (essai de la version de série ici). La marque aux anneaux espère ainsi s’envoler vers de nouveaux podiums. C’est donc le volant de la version 2017 de cette bombinette que nous avons eu la chance de prendre.

L’Audi RS LMS en chiffres :

  • – 350 chevaux
  • – 4 cylindres 2 litres TFSI
  • – 2 roues motrices en traction
  • – 6 vitesses sur une boîte STronic permettant le pilotage en mode automatique ou palettes au volant
  • – 4,5 sec pour atteindre les 100 km/h
  • – 247 km/h : vitesse de pointe
  • .

C’est parti ! J’embarque à bord de cette véritable voiture de course et me mets dans la peau d’une pilote : combinaison,  cagoule, casque, hans, bottines. Rien que ça c’est déjà du sport ! Fin prête, je me faufile comme dans un trou de souris,  les jambes en avant pour certains, le torse en premier pour d’autres chacun a sa technique pour intégrer le baquet de la belle. Deux ou trois mousses sous les fesses, quelques-unes dans le dos, mains en l’air et on me ferme mon harnais. On remonte la toile d’araignée devant la fenêtre pour me protéger d’éventuelles projections de verre en cas de tonneaux. La porte claque et… moteur !

Une voiture déconnectée pour une conduite précise

Dans cette auto, aucune aide à la conduite, ni ABS, ni ESP, pas d’aide au freinage assisté. Ce qui signifie que la moindre erreur peut vous conduire dans le bac à sable. Un autre point de vigilance à bien garder en tête : il s’agit de 2 roues motrices traction qui emmènent l’arrière. Ainsi, en cas de mauvaise trajectoire ou de freinage inapproprié c’est la perte de contrôle assurée !

Le premier tour est donc un peu timide tant la belle est impressionnante. En effet, le bruit du moteur, la position, l’habitacle dans lequel il ne reste que l’essentiel pour gagner sur le poids de l’auto, nous font comprendre qu’on est bien à bord d’une voiture de course. Julien sera mon co-pilote pour cette aventure mais il sera surtout d’une grande aide pour m’aider à dompter la bête ! Chaque point d’amélioration est relevé et j’essai donc de le corriger au plus vite pour progresser et prendre davantage de plaisir. Et du plaisir ça j’en ai eu, beaucoup, énormément, plaisir intense, vibrant, bruyant. Le genre d’expérience qui met tous vos sens en éveil ! Finalement c’est simple à conduire une RS3 LMS : gazzzz, frein à fond, freinage dégressif, trajectoire, léger filet de gaz et gazzzzzz à fond ! Facile, je vous dis !

L’Audi RS3 LMS entre les mains d’un pilote, mieux que le grand 8

Pour clôturer cette super journée nous avons eu la chance de remonter à bord de cette RS3 LMS, en tant que passager cette fois. Et je peux vous assurer que lorsqu’un pilote, un vrai, se met à son volant ce n’est pas pour tricoter. Les chevaux rugissent ! Ce qui me plait au-delà des sensations hallucinantes que j’ai vécu, c’est que j’ai encore une belle marge de progression, alors vivement les prochains tours de circuit !

En conclusion, Les Enjoliveuses ont une nouvelle fois passé une superbe journée aux côtés des équipes Audi avec des étoiles pleins les yeux. Pour ma part je garde donc la TT RS pour emmener les enfants à l’école, la R8 V10 plus pour aller au boulot et la RS3 LMS pour mes ballades du week-end !

Merci…

Un immense merci à l’équipe Audi, Sabrina, Florian, aux pilotes-instructeurs qui ont dû me coacher (Steven, Luc, Julien) et aux équipes Oreca pour l’organisation.

Mille mercis également aux mécaniciens et aux commissaires de course. Et bravo à mes compagnons de route qui ont du me supporter : Arnaud, Jean-Charles, Thomas, Antoine et Kwamé.

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