La mobilité durable est un thème à la mode et l’un des acteurs les plus importants de cette nouvelle mobilité propre est incontestablement la voiture électrique. Et même si ce marché reste encore très confidentiel, il y a quelques véhicules telle que la nouvelle Nissan LEAF qui font office de référence. Voyons donc comment ce véhicule s’intègre dans une flotte qui ne demande qu’à murir.
On ne va pas se mentir la voiture électrique représente encore une part infime du parc automobile français. Pour autant c’est un marché en plein essor qui voit chaque année de nombreux concepts se dévoiler sur les différents salons auto organisés aux 4 coins du monde. Et en effet, avec le « diesel gate » et la prise de conscience de l’importance de préserver notre environnement, de plus en plus d’automobilistes commencent à envisager d’évoluer vers des véhicules plus propres comme la Nissan Leaf. Ainsi, même si en matière d’infrastructure et d’autonomie la voiture hybride est jugée plus rassurante, les progrès des véhicules 100% électriques avancent très vite.
Parmi ces belles avancées, il y a donc la Nissan Leaf qui s’est écoulée jusque là à 280.000 exemplaires dans le monde depuis son lancement il y a 7 ans. Fort de ce succès, elle s’apprête vient de se dévoiler dans sa deuxième génération avec un lancement prévu d’ici quelques jours, dans le courant du mois de mars 2018. Voyons donc ce que la belle nous offre comme nouveautés…
Passage en revue de la Nissan Leaf 2018Â
Premier changement radical de cette nouvelle Nissan Leaf : le look. Il n’y a qu’à faire un tour sur le site Nissan.fr pour comparer les deux générations et admirer les nouvelles ligne de l’électrique. Cette fois-ci, la voiture s’offre un design plus sobre et plus en phase avec les modes du moment. Si la première génération ne faisait pas l’unanimité, celle-ci devrait plaire à beaucoup de monde malgré ses dimensions en hausses. Plus dynamique, plus subtile et plus élégante, elle devrait rapidement électriser nos routes…
Ensuite sur le plan performance, le véhicule 100 % électrique zéro émission le plus vendu au monde a également fait de beaux progrès. Voici donc les caractéristiques de la Nissan Leaf :
- – Il s’équipe d’un pack de batteries plus puissant en passant de 30 kWh à 40kWh.
- – Si le moteur électrique ne change pas, sa puissance, elle, passe de 109 ch à  150 ch.
- – Et le plus important, l’argument de vente principal d’une voiture électrique : l’autonomie de la Nissan Leaf passe de 250 à 378 km.Â
- – Par ailleurs, le véhicule électrique offre un bel équipement de série avec notamment la navigation GPS, le système Autopilot (régulateur adaptatif, assistant de maintien dans la voie, conduite autonome), la caméra vision 360°, la sellerie mixte et le luxe ultime… le volant et les quatre sièges chauffants !
Tarifs et bonus
Les véhicules électriques ont généralement un coût important qui, en dehors des problèmes d’autonomie, peut constituer un véritable frein à l’achat auprès des potentiels clients. Mais cette deuxième génération de Nissan Leaf semble vouloir être accessible à tous puisqu’elle affiche un prix de départ à seulement 22.900 € (bonus déduits : les bonus de 6.000 €, une prime à la conversion de 2.500 € et 1.000 € de prime de fidélité Nissan si vous répondez aux critères nécessaires).
Je viens de lire dans le journal des Affaires du 24 février un article sur La compagnie électrique Lion, ils sont vraiment fantastiques ! Contrairement à ce que pense l’opinion générale habituelle au Québec, cette entreprise est la preuve vivante que des industriels québécois peuvent concevoir et produire un véhicule électrique performant et prendre une place enviable sur les marchés. Comme l’article le mentionne La compagnie électrique Lion dérange ses concurrents manufacturiers d’autobus et de camions traditionnels (diesel) parce qu’elle a innové autant au niveau des carrosseries de ces véhicules que sur l’électrification de leurs nouveaux véhicules. Quelle bonne nouvelle ! Le hic : les politiciens d’ici (du Québec et du Canada) ne font pas le pas additionnel / n’envoient pas un message clair dans le sens de l’électrification des transports (des autobus scolaire en particulier) qui ferait une grande différence. En attendant l’entreprise exploite les marchés américains, curieuse situation étant donné la présence et les politique de D.Trump aux USA.
@dinsfla : c’est effectivement un vrai sujet. Si constructeurs et politiques ne marchent pas ensemble, il y a assez peu de chance que les efforts de l’un débouché sur un résultat probant. Les mentalités évoluent petit à petit et il y a bien un jour où ça paiera !
Magnifique
😉