Entrée en application dimanche 20 mai 2018, le nouveau contrôle technique apporte son lot de questions. Voici donc le guide pour mieux comprendre les changements qui viennent avec…
La mise en place de ce nouveau contrôle technique perturbe les automobilistes. Et les causes de ces inquiétudes sont nombreuses : hausse des tarifs, délais d’immobilisation du véhicule rallongés ou encore nouvelle liste de défaillances qui vous envoit droit sur une contre-visite. Et oui, votre voiture peut désormais devenir une véritable collectionneuse de défauts. Avec ses 600 défaillances possibles contre 409 auparavant, le nouveau contrôle technique peut faire mal. Mais soyons honnête c’est un véritable gage de sécurité…
Rappelez-vous, le premier contrôle technique d’un véhicule doit être effectué dans les 6 mois qui précèdent les 4 ans de sa mise en circulation. Ensuite, il doit être refait tous les deux ans et avant la vente d’une voiture de plus de 4 ans… toujours dans un centre agréé. Pour trouver le centre idéal, rendez-vous sur le site de l’UTAC.
Le nouveau contrôle technique en 5 points
Le nouveau contrôle technique comprend désormais trois niveaux de défauts contre deux jusqu’à aujourd’hui. On compte donc les « défaillances mineures », les « défaillances majeures » et la « défaillance critique ».
- Le point positif de ce nouveau contrôle technique est la réduction des « défaillances mineures » qui ne sont plus qu’au nombre de 139 contre 230 auparavant.
- A l’inverse, les « défaillances majeures » qui impliquent une réparation obligatoire des problèmes pointés passe de 177 à 340 points. Ces réparations doivent être faites dans les deux mois qui suivent, avec validation lors d’une contre-visite.
- Plus lourd que la version précédente, ce nouveau contrôle technique sera certainement plus long à effectuer. Il devrait passer de 30 à 45 min. Sans compter que le nombre de contre-visite devrait également être en hausse. Les bouchons arrivent-ils donc dans les garages ?
- Le prix de ce contrôle technique tourne désormais autour de 80 € et la contre-visite pourrait être payante. D’ailleurs, de nombreux automobilistes ont avancé ce dernier pour profiter des tarifs de l’ancienne « formule ». Car les prix devraient augmenter de 20% minimum.
Les tarifs sont fixés librement par les centre agréées. Le mieux est donc de faire jouer la concurrence.
Et attention, la contre-visite est souvent gratuite mais pourrait devenir de plus en plus souvent payante. Ne compter pas plus de 20 €.
Les nouveaux points de contrôle
Défaillances mineures : niveau de liquide insuffisant, jeu anormal dans la direction, ripage excessif, vitrage fissuré et décoloré hors de la zone des essuie-glaces, balais d’essuie-glaces défectueux, système de désembuage inopérant, lampe défectueuse, etc…
Défaillances majeures : balais d’essuie-glaces absents ou très endommagés, absence de produit lave-glace, usure importante des disques et plaquettes de freins, problème de suspension, visibilité fortement impactée par des problèmes de phares, etc…Â
Défaillances critiques : fuite du liquide de frein, freinage inexistant, pneus trop usés, corrosion du châssis, impact sur le pare-brise obstruant la visibilité du conducteur, etc… Â
Pour une liste complète des points à faire contrôler, c’est par ici.Â
Attention, la défaillance critique entraîne l’immobilisation immédiate de la voiture. Dans ce cas, le propriétaire du véhicule n’a que 24 heures (contre 2 mois en cas de défaillances majeures) pour faire les réparations. Et si il continue malgré tout à rouler sans avoir réglé ces défaillances, il risque une amende de 135 €. Sans compter qu’en cas d’accident sa responsabilité est évidemment et logiquement engagée. De surcroît, sa carte grise peut être retenue !
Bon article
Merci 😉