Nous avions essayé le Renault Captur en 2017 sur les routes d’Israël, c’est cette en fois-ci en Grèce que nous avons pu voir l’évolution que propose cette nouvelle génération. Elle arrive sur le marché des SUV compacts avec pour ambition de garder sa place de numéro 1 du segment ! Entre le renouvellement de la Clio et celui du Captur, l’année est cruciale pour Renault mais les nouveaux modèles semblent bien être à la hauteur de nos attentes…
Pionnier sur le marché, le Renault Captur a fait longtemps office de référence sur le segment des crossovers urbains. Mais soyons honnêtes, il commençait à être un peu daté ! Avec cette nouvelle génération c’est un véritable coup de jeunesse qui souffle sur le SUV ! Jusque-là en croissance permanente depuis son lancement en 2003 et leader du marché en Europe et en France, ses ventes devraient logiquement profiter des nombreux changements apportés au véhicule, ainsi qu’à ses choix stylistiques plus musclés et plus marqués SUV.
Que ce soit en matière de design, de comportement routier ou de technologies, le SUV fait un bond en avant. Un rafraîchissement nécessaire pour tenir la dragée haute à une concurrence mordante sur le segment.
Le Renault Captur se muscle
Esthétiquement le Renault Captur s’offre une évolution franche et réussie, sans pour autant renier les lignes qui ont fait son succès. Et pour cause, son design a toujours été l’une des principales raisons d’achat du SUV. De face, de profil ou de dos, le Renault Captur profite d’un look global beaucoup plus sympa grâce à une série de petites astuces design qui dynamisent et musclent la silhouette du véhicule.
Il s’élargit et assume ainsi davantage son caractère SUV avec notamment une calandre plus imposante arborant en son centre le losange proéminent du constructeur. On note également une ligne latérale creusée, une surface vitrée diminuée et plus effilée, un effet toit flottant, des optiques LED en forme de C désormais de série sur le crossover urbain, ou encore une petite antenne requin à l’arrière (en option). Évidemment on retrouve, à l’habitude de Renault, des touches de chrome à divers endroits (finition Initiale Paris) et pour le côté baroudeur, on profite de boucliers plus musclés. Cerise sur le gâteau, le SUV est personnalisable à volonté, ou presque, avec 90 combinaisons de couleurs possibles.
On note également quelques différences de « taille » avec le Captur qui s’allonge de 11 cm et gagne 81 litres de volume de coffre. L’espace de chargement devient ainsi le plus grand que du segment. D’autant plus que l’on profite de la possibilité d’avancer la banquette sur 16 cm pour augmenter l’espace de chargement.
Le renouveau se passe à l’intérieur
Mais en réalité, les plus gros changements se passent à l’intérieur. Dans le cas du nouveau Renault Captur, l’habitacle garde les atouts de la précédente génération avec des rangements de taille très généreuse, tout en modernisant le design… c’était d’ailleurs l’urgence absolue de ce renouvellement ! Et pour cause, jusque là la planche de bord faisait assez bas de gamme. Aujourd’hui, on retrouve l’énorme boite à gants et l’important rangement dans la colonne centrale, mais c’est à peu près tout que l’on retrouve de la précédente génération.
Dans le cas du nouveau Captur, le pratique n’a cette fois-ci pas desservi l’esthétique. La qualité perçue est incomparable, l’aspect général est beaucoup plus moderne et l’apparition de la console centrale flottante (selon la version choisie) apporte un vrai plus à l’œil. Par ailleurs, l’énorme tablette centrale modernise incroyablement l’intérieur du véhicule et l’écran d’instrumentation numérique profite d’un graphisme au goût du jour. Dommage que ces deux derniers soient en option ou disponibles de série qu’à partir de la finition Initiale Paris.
Sur les routes de Grèce
Le Renault Captur n’est pas un 4×4. Pourtant, nous l’avons poussé dans ses retranchements sur quelques petites pistes caillouteuses. Et malgré quelques instants de doute, le Captur s’en est sorti relativement facilement ; nous impressionnant ainsi sur ses qualités offroad. Ensuite, sur les routes plus classiques, le roulis qu’on lui reprochait disparaît au profit d’une conduite confortable et sans histoire. Un confort dont on profite à la conduite mais également en habitabilité. Notamment aux places arrières. On ne s’amuse pas particulièrement à son volant mais aux dernières nouvelles, ce n’est pas ce qu’on lui demande.
Autre point fort de ce Captur : sa polyvalence ! Maniable en ville, doté de moteurs suffisamment puissants pour la route et équipé de technologies de pointe (aide au parking, caméra 360°, reconnaissance des panneaux de signalisation, conduite semie-autonome de niveau 2 avec maintien dans la voie et gestion du freinage et de l’accélération dans les bouchons, etc…), il multiplie les arguments ! En conclusion, ce crossover urbain qui commençait à prendre de l’âge face à une sérieuse concurrence a su se renouveler et régler ses défauts pour proposer un véhicule capable d’effrayer les autres acteurs du segment.
Caractéristiques techniques du Renault Captur
Dimensions :
- longueur : 4,227 mètres (+11cm par rapport à la précédente génération)
- Largeur : 1,797 mètres
- Hauteur : 1,576 mètres
- Empattement : 2,639 mètres
- Poids à vide : entre 1.190 kg et 1.327 kg selon la version
- Volume de coffre : 536 litres à 1.275 litres
Performances Renault Captur Tce 155 EDC :
- Puissance moteur : 155 ch
- Boite de vitesses : EDC 7 rapports
- Vitesse de pointe : 202 km/h
- 0 Ã 100 km/h : 8,6 secondes
Tarifs et motorisations :
Le Renault Captur affiche un prix d’entrée de gamme à 18.600 € pour le bloc essence et 23.200 € pour la motorisation diesel. Après il faudra adapter le prix en fonction des 4 niveaux de finitions disponibles et des motorisations de 100, 130 ou 155 ch en essence et de 95 ou 115 ch en diesel. Notez qu’une version hybride arrivera prochainement au catalogue.
Concurrence :
- Seat Arona : à partir de 16.900 €
- Citroën C3 Aircross : à partir de 18.150 €
- Nissan Juke : à partir de 19.990 €
- Fiat 500X : à partir de 21.690 €
- Peugeot 2008 : à partir de 21.750 €
- Ford Puma : à partir de 22.900 €
- Volkswagen T-Roc : à partir de 25.400 €
- Volkswagen T-Cross : à partir de 25.790 €
- BMW X1 : à partir de 39.900 €