La nouvelle gamme Goodyear Eagle F1 fait ses preuves sur le circuit d’Ascari

Pour la sortie de sa nouvelle gamme de pneumatiques « Eagle F1 », Goodyear a choisi l’exigeant circuit d’Ascari comme terrain de jeu. Pour les tester, nous nous sommes installés au volant de certaines des plus belles sportives, avec pour objectif de tester les limites de nos pneus ! C’est ainsi sur des Ferrari 488, Porsche GT4 RS ou autres Alpine A110 que nous avons pu attester de la précision de la gamme Eagle F1.

ascari, circuit ascari, circuit, goodyear, pneus, eagle F1, supercar

Inutile de le dire et le redire, les pneus sont le principal élément sécurité de la voiture. Bien que la surface en contact avec le sol ne soit pas très grande, elle reste le seul lien entre nous et la route. Il est donc primordial d’opter pour des pneus performants et de qualité, plus que d’essayer de faire trop d’économie dans notre achat. Ainsi, pensez à toujours vérifier l’état de vos pneus avant de prendre la route.

Nous sommes encore trop nombreux à négliger nos pneumatiques : 39% circulent avec une à deux roues sous-gonflées, 12% circulent avec trois à quatre roues sous-gonflées, 26% circulent avec au moins deux pneus usés et 12% circulent avec les quatre pneus usés. C’est dramatique en matière de sécurité !

Goodyear Eagle F1, une gamme en 4 déclinaisons

Mais revenons au circuit d’Ascari – près de Malaga – où Goodyear nous a invité à venir découvrir les 4 déclinaisons de sa nouvelle gamme Eagle F1 Series : les pneus Asymmetric 5, SuperSport, SuperSport R et SuperSport RS. Une série performante et sportive qui s’attaque aux meilleures références pneumatiques du marché.

Si chez Les Enjoliveuses, nous ne sommes pas forcément les plus techniques en matière de pneumatiques, la conduite sur circuit n’a rien de nouveau pour nous. Nous connaissons le comportement des voitures à haute vitesse et nous sommes capables d’identifier les critères importants pour se faire une idée de l’efficacité de la nouvelle gamme Eagle F1. Il ne nous reste donc plus qu’à nous lancer sur les 4 ateliers prévus par Goodyear et tester ces fameux pneus avec un invité de marque : Ari Vatanen (pour ceux qui n’ont pas lu mon article sur le Tour Auto 2019, sachez que j’ai eu la chance d’être le copilote du champion du monde de rallye le temps d’une journée).

1 – Vitesse en SuperSport

ascari, circuit ascari, circuit, goodyear, pneus, eagle F1, supercar, clemence de bernis, ferrari

C’est la Ferrari 488 GTB que nous avons la chance de conduire sur la portion rapide du circuit d’Ascari. Pour cet atelier notre supercar a chaussé les Goodyear F1 SuperSport. Badgés UUHP (Ultra Ultra Hautes Performances), ils ont pour vocation à être plus polyvalents – bien que toujours sportifs – que les Eagle F1 SuperSport R.

Techniquement, pour tenir sur routes sèches et mouillées, les SupertSport utilisent une technologique appelée « Dual Plus ». Elle fait appel à deux types de gomme différents sur la même bande de roulement. Les bandes centrales sont, elles, travaillées pour optimiser la conduite sur route mouillée et les épaules favorisent la tenue de route sur sol sec. Un test validé haut la main. Les 670 ch de notre Ferrari nous lancent à grande vitesse, sans trembler ni dans les lignes droites, ni dans les chicanes ou les virages plongeant qui nous attendant sur cette partie du circuit.

2 – Virages en banking en Eagle F1 SuperSport R

Pour cet atelier, c’est une Porsche GT3 RS qui mettra à l’épreuve les pneus sportifs Goodyear F1 Eagle SuperSport R. La spécifité de la partie du circuit sur laquelle nous conduisons ? les virages en banking ! La difficulté du test ? Rester stable en résistant à la flexion du pneu et ainsi garder une meilleure adhérence sur le circuit.

Après quelques tours à pousser les 520 ch de notre bolide, le verdict est positif. La Porsche tient la route et les petits ponts dans la rainure d’une des trois bandes de roulement maintiennent parfaitement le pneu. Si la voiture est évidemment très performante, les Eagle F1 SuperSport R nous permettent d’exploiter au mieux notre GT3 RS. Il est même difficile de quitter l’atelier.

3 – F1 Eagle Asymétric 5 sur route mouillée

ascari, circuit ascari, circuit, goodyear, pneus, eagle F1, supercar

Nouvel atelier, nouveau challenge ! Et cette fois-ci sur route mouillée en Goodyear F1 Eagle Asymétric 5 ! Pour ce faire, la marque de pneumatiques nous propose deux ateliers : l’un au volant d’une Alpine A110 sur une partie détrempée du circuit et l’autre en Volkswagen Golf R sur un parcours mouillé chronométré. Une fois encore la partie est technique et la surface glissante, ce qui met bien à l’épreuve nos voitures et leurs montures.

Toujours avec un instructeur à mes côtés, je prends mes marques au volant de l’Alpine. Je me lance donc sur la piste trempée et effectivement la voiture tient incroyablement bien la route. Le seul virage prit en travers ne peut être pris autrement selon l’instructeur. Quant à mes freinages, force est de constater que les pneus évacuent suffisamment d’eau pour garder l’adhérence nécessaire. Le teste est concluant et l’exercice génial d’autant plus que l’asymétric 5 est l’entrée de gamme Eagle F1 !

Goodyear F1 Eagle Asymétric 5 : une entrée de gamme très haut de gamme ! Ce pneu fait appel à des technologies comme ActiveBraking qui élargi la surface de contact au sol et l’Impulse Contrôle Compound qui permet une montée en température plus rapide et donc une meilleure stabilité en conduite sportive. Un combo gagnant qui offre le Graal pour un pneu : une meilleure adhérence !

4 – Chrono sur route trempée

La deuxième partie de ce test sur piste mouillée est également très exigeante pour les pneus : un parcours chronométré en Golf R… toujours avec les F1 Eagle Asymétrie 5. L’esprit de compétition n’est jamais très loin sur un circuit ! Ca tombe bien, après une journée à faire chauffer la gomme sur le circuit, je suis prête à en découvre avec cette Volkswagen Golf R et ainsi tenter de faire le meilleur chrono et freinage d’urgence sur route mouillée.

Mais mon esprit de compétition me joue des tours. A vouloir toujours repousser mes limites, je me brûle les ailes et me prend (littéralement) un mur. Si le tour de repérage se passe bien, mon freinage d’urgence s’arrête trop loin du mur en mousse. Lors de mon tour chronométré, je décide donc de freiner beaucoup plus tard… ou devrais-je dire, beaucoup trop tard ! Si tard que c’est le carton ! Le mur explose, me rappelant par la même occasion, que malgré de bons pneus, un minimum d’anticipation sera toujours la meilleure des sécurités.

Pas encore de commentaire.

Laissez un commentaire