Après le malus sur les émissions de CO2, c’est le malus au poids qui animait récemment les débats. Heureusement cette nouvelle taxe présentée dans le cadre du projet de loi de finances 2021 a été rejetée.
Manifestement l’idée d’un malus écologique basé sur le poids des véhicules neufs semble séduire nombre de députés. En 2019, déjà , cette taxe avait été rejetée par la commission des finances de l’Assemblée Nationale. A peine deux ans plus tard, la Convention Citoyenne pour le Climat fait ressurgir l’idée dans le cadre du projet de loi de finances 2021 (PLF). Encore une fois, l’intégralité des amendements liés à ce nouveau malus est rejetée temporairement : Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des transports, précise que le malus sur le poids n’est pas abandonné mais en « débat interministériel ».
Car comme tout le monde le sait, l’automobile affiche déjà une belle collection de taxes parmi lesquelles on peut compter le malus sur le CO2. Or, de fait, celui-ci est déjà forcément lié au poids du véhicule. Plus une voiture est lourde, plus elle consomme, plus elle émet de particules de C02 et donc plus elle souffre d’un malus élevé. Par ailleurs, cette mesure serait compliquée à comprendre par les propriétaires de voitures électriques qui se verrait impacté par ce malus à cause du poids de leurs batteries. Le barème de poids tournerait autour de 1.300 kg, un poids souvent dépassé par les véhicules zéro émission !
Le malus sur le CO2 encore plus sévère
Si, dans l’immédiat, le malus écologique sur le poids n’est finalement plus d’actualité, il y a du nouveau du côté du malus sur le CO2. Les nouvelles grilles proposées dans le PLF pour 2021 et 2022 sont extrêmement punitives : les seuils de déclenchement pourraient être rabaissés et les plafonds culminer à 40.000 €, puis 50.000 €. Même chose pour les bonus d’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables.