Alors qu’il y a peine 3 mois, les Français se plaignaient déjà de la flambée des prix du carburant, voilà que le prix du litre atteint à nouveau des sommets records. Des prix jamais atteint depuis 2008 ! Encore un effet de la guerre en Ukraine qui aura effectivement accéléré cette hausse, engendrant du même coup un tarif à la pompe exorbitant partout en France. Le gouvernement promet des mesures sur le carburant dans le cadre du plan de résilience, mais en quoi consiste cette aide ?
Le plan de résilience sonne aussi prometteur que flou. Après l’indemnité inflation de 100 € distribué, au mois de décembre dernier, aux personnes touchant un salaire mensuel de 500 € à 2.000, nous sommes de retour à la case départ : acculés par la hausse des prix du carburant. Et pour cause, la guerre en Ukraine a très clairement accéléré l‘envolée des cours du pétrole pour atteindre, aujourd’hui, 118 $ le baril de Brent. Il s’agit d’une hausse de plus de 20% qui a évidemment des répercussions à la pompe. Où que vous soyez en France, l’augmentation est effrayante avec un prix du litre qui avoisine la barre symbolique des 2€. Pourtant, le temps où le tarif de 1,4 €/ litre nous semblait cher, ne parait pas si loin. Les temps changent un peu trop vite !
Pour aider les Français à faire face à cette nouvelle hausse, le Président de la République, Emmanuel Macron a annoncé que le gouvernement mettrait en place un « plan de résilience économique et social ». Barbara Pompili, ministre de la Transition Ecologique, a précisé que, dans ce plan, des mesures concernent le carburant. Au-delà de cela, c’est un peu le flou artistique.
Que trouvera-t-on dans ce plan de résilience ?
Il se pourrait qu’il s’agisse d’une aide similaire à l‘indemnité inflation, ou alors d’un chèque-carburant ciblant plus précisément les automobilistes. La baisse des taxes semble, elle, peut probable bien que les Français semblent davantage réclamés cette dernière mesure. Le gouvernement rétorque, quant à lui, que ce serait inefficace, que cela coûterait de l’argent et n’aurait pas l’effet attendu sur le prix à la pompe. Pour le moment, la ministre de la Transition, Barbara Pompili, donne que quelques bribes d’information :
« On est déjà en train de protéger les Français sur l’électricité, sur le gaz. On va prolonger le bouclier tarifaire sur le gaz jusqu’à la fin de l’année » […] et «protéger tous ceux qui vont être touchés par cette hausse des prix, que ce soit les automobilistes, certaines entreprises».
« Cette guerre ne va pas être indolore. Nous allons en avoir des conséquences sur notre territoire. Nous ne sommes pas dans un vase clos»
Rendez-vous la semaine à venir pour écouter le premier ministre, Jean Castex, nous donner plus de précisions sur ce fameux « plan de résilience ».