2014 a été l’année des lancements chez BMW ! L’un des plus marquants était celui de la Série 2 Active Tourer puisqu’il annonçait deux nouveautés chez le constructeur allemand, le tout premier monospace et le premier véhicule traction de série ! Direction le soleil de Provence et les routes escarpées du Lubéron pour l’essai !
Tandis que les puristes ont soulevé un sourcil, chez Les Enjoliveuses nous étions ravies de voir arriver ce nouveau modèle qui tranche avec ce que nous adorons déjà chez la marque, un modèle qui devrait vous plaire autant qu’à nous. Nous vous en parlions déjà lors de la présentation au Brand Store George V, nous avions eu un gros coup de cÅ“ur pour la Série 2 Active Tourer ! Elle nous avait déjà conquises en statique et c’était l’un des modèles de l’année que nous avions hâte d’essayer. Notre premier article détaille déjà toutes les informations théoriques, je vais me concentrer ici sur le côté pratique et la traduction sur la route des nouveautés qu’incarne la BMW Série 2 Active Tourer.
Premier monospace compact traction
La grande nouveauté influant sur la conduite de l’Active Tourer est l’architecture traction (roues motrices à l’avant, la voiture est tirée), jamais vu chez BMW, plus habituée à la propulsion (roues motrices à l’arrière, la voiture est poussée, conduite plus sportive) et ses 6 cylindres en ligne. La traction moins agile mais du coup plus rassurante dans certaines situations. La conduite reste dynamique avec le mode sport qui donne un bon dynamisme et une sonorité agréable au moteur, côté essence (218i) comme diesel (218d), sur les 2 modèles que nous avons essayés. Sachant qu’un sondage a révélé il y a 4 ans qu’un propriétaire de Série 1 sur cinq ne savait même pas qu’il conduisait une propulsion (hommes ? femmes ? nous n’entrerons pas dans cette polémique !) ce n’est pas plus mal de passer en mode traction avec tous les avantages que cela comporte et notamment le gain de place. En effet, côté passagers arrière, 13 centimètres de plus que la Série 1 qui compte seulement 2 centimètres de moins. Mon copilote et cobaye du Blog Automobile pourra en témoigner (ou pas puisque j’ai immortalisé la preuve 😉 )
Côté conduite
On prend en main assez facilement la Série 2 Active Tourer, surtout lorsqu’on est déjà habitué aux véhicules BMW, à l’intérieur on reste sur du classique ou presque. Nous avions des boites de vitesse manuelles et passer la marche arrière peut porter à confusion, je pense que ça n’est qu’un coup de main à prendre, contrairement à ce qu’on a l’habitude de conduire, c’est une vitesse à part (on n’enfonce pas / soulève pas le pommeau) mais pas face à la 5 (puisqu’il y a 6 vitesses), il faut tirer très fort vers la gauche pour dépasser la 1ère. Pas facile au début. En plus de la BVM à 6 rapports sur les 216d, 218d, 220d, 218i et 220i, il existe également la BVA à 8 rapports sur les 220d xDrive, 225i et 225i xDrive.Â
Pour la Série 2 Active Tourer, on retrouve l’affichage tête haute mais il n’apparaît pas sur le pare-brise incliné typique du monospace mais sur une lame transparente rétractable qui reste très agréable durant la conduite contrairement à d’autres modèles concurrents. On peut régler la luminosité et la hauteur via le menu. C’est plus nécessaire que sur le modèle habituel pour bien en profiter, selon la position de conduite. Cette position de conduite justement, est plus haute que celle de la Série 1, de  11 centimètres, et gagne 2 centimètres sur la X1. C’est toujours agréable ce sentiment d’assise en hauteur, une bonne touche de confort la complète pour faire de la Série 2 Active Tourer un monospace pour faire de la route et emmener tout le monde en vacances. Surtout dans le sud, testé et validé sur les routes les plus belles mais les moins sympathiques du paysage français ! J’avais beaucoup apprécié l’intérieur clair du modèle présenté au Brand Store George V mais finalement je pense préféré sellerie Tissu « Race » Anthrazit avec liseré et surpiqûres rouges de la finition Sport que nous avions !Â
Côté sécurité, plusieurs équipements de série font de la Série 2 Active Tourer une voiture rassurante. L’appel d’urgence intelligent qui envoie un signal à un opérateur qui appelle le véhicule d’abord et les secours ensuite, s’il n’obtient pas de réponse, également actionnable si l’on est témoin d’un accident. L’avertisseur de risque de collision et le système anti-collision à basse vitesse (avec freinage d’urgence automatique pour éviter un choc ou en réduire la portée), ainsi qu’une assistance au démarrage en côte. Egalement disponibles, le limiteur et régulateur de vitesse avec maintien de la vitesse en descente.Â
Direction DirectDrive, l’agilité d’une conduite sans effort
Sur le papier plusieurs (nouvelles) caractéristiques intéressantes se retrouvent sur la Série 2 Active Tourer et notamment la direction DirectDrive à démultiplication variable avec fonction Servotronic (sur la finition M Sport). Vous vous demandez de quoi je vous parle ? C’est très simple ! Sans cette direction, vous avez besoin de plus d’un tour de volant pour prendre un virage serré ? Avec la direction DirectDrive 1/2 voire 3/4 de tour suffira. Alors ce n’est pas une science exacte mais vous voyez l’idée ! Je trouvais génial de voir les pilotes professionnels prendre des épingles sur circuit en tournant légèrement le volant et surtout sans jamais le lâcher. Alors si j’ai tout de suite pensé devenir pilote de course sur la route, cette nouvelle direction permet surtout un grand confort de conduite ! Plus besoin d’enlever les mains du volant, la tenue de route est nickel et, je me répète, on a vraiment l’impression de piloter plutôt que de conduire, avec ce volant sport 3 branches gainé cuir de série. Il faudra toutefois choisir la finition M Sport, ce dont on doute pas pour les pères/mères de famille qui pencherait pour le pratique sans oublier le côté plaisir !
La Direction Servotronic à assistance variable en fonction de la vitesse est de série dès la finition Lounge, c’est déjà une aide précieuse pour plus ou moins tourner le volant selon la vitesse abordée.
Les tarifs
La Série 2 Active Tourer démarre à 28 350€ en finition Première (216d), 29 800€ en finition Lounge, 32 600€ en finition Sport , 34 100€ en finition Luxury et 35 050€ en finition M Sport (218i). Si BMW la définit comme plus chère que la concurrence en prix catalogue, elle comblerait et remporterait même l’écart en financements LOA.
BMW ne s’est pas caché avoir lancé la Série 2 Active Tourer pour concurrencer la Classe B de Mercedes-Benz. Comme pour la plupart des constructeurs revendiquant une clientèle fidèle, il arrive à celle-ci de vouloir changer de modèle tout en restant chez leur marque favorite et donc la demande se fait. C’était le cas pour le segment des monospaces compactes qu’il manquait à BMW et qui représente 10% du marché français.Â
Très belle voiture 225 i finition luxury x drive très bon moteur silencieux très nerveux 231 cv confort sur route un peu chaotique très éprouvante n est pas digne d une voiture de cette réputation et de ce prix
Je n’avais pas le souvenir d’un tel inconfort de conduite ! Il faudrait que je la réessaye !
Le verdict des Enjoliveuses était plutôt positif !
J’adore cette voiture ! La Série 2 Active Tourer est également un gros coup de coeur pour moi. J’ai eu l’occasion de la tester également et elle m’a totalement conquise.
C’est peut-être celle-ci alors votre prochaine voiture 😉