La sécurité routière est un combat qui concerne tous les automobilistes, soit la majorité de la population. Pourtant, la multiplication des radars ou les clips de prévention avec des images chocs font débat ! C’est pour cela que Les Enjoliveuses ne pouvaient pas passer à côté du court-métrage d’Erick Zonca baptisé « Lorsque l’amour sera mort ». Ce dernier n’est rien d’autre qu’une illustration du bouleversement que peut vivre une famille après la disparition d’un proche.
« Lorsque l’amour sera mort » est la nouvelle campagne de prévention routière qui devrait faire parler d’elle. En effet, alors que le beau temps s’installent et que les deux roues sortent des garages, la sécurité routière a décidé de marquer un grand coup avec le court-métrage d’Erick Zonca (connu pour La vie rêvée des anges) où l’on retrouve les acteurs Elodie Bouchez et Pascal Elbé. Un combat particulièrement important a mené quand on sait que les motards représentent la moitié des blessés graves sur les routes et un quart des tués alors même qu’ils ne représentent que 2% des du trafic routier…
Ainsi, plutôt que d’opter par des images chocs sorties tout droit d’un film d’horreur, « Lorsque l’amour sera mort » nous montre une tranche de vie réaliste d’un couple amoureux – joué par Pascal Elbé et Elodie Bouchez – qui fait ses courses au supermarché alors que leurs deux enfants courent dans le magasin. Jusque là rien de marquant si ce n’est un mari qui semble centré sur lui-même une femme multi-tâche capable de gérer les courses et les enfants tout en écoutant son cher et tendre. Une scène de la vie quotidienne lambda qui tourne pourtant au cauchemar sur le parking…
Un court-métrage qui signe l’engagement du cinéma dans la sécurité routière
Cette campagne de sécurité routière avec Pascal Elbé est donc destinée aux motards et aux scootéristes, qui sont indéniablement plus vulnérables sur les routes que les automobilistes puisque, selon Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, sur un même trajet un motard a dix-sept fois plus de chances de mourir qu’un automobiliste. Ainsi, le cinéma prête ses écrans pour la cause et « Lorsque l’amour sera mort » est diffusé depuis le 6 mai dernier dans pas moins de 600 salles de cinéma ainsi que sur internet.
Regarder le court-métrage et dites moi ce que vous pensez de cette nouvelle campagne de sécurité routière ?
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Pascal Elbé
Bonjour Sarah,
je suis d’accord avec vous : de prime abord la scène semble incroyablement sexiste car le mari n’aide ni sa femme ni ses enfants. Ce qui est effectivement choquant jusqu’à ce que l’on comprenne que cet homme si macho n’est en fait que le fruit de l’imagination d’une femme n’ayant pas fait le deuil de son mari. On comprend donc pourquoi cet homme n’est d’aucun soutien pour sa femme !
En revanche, quand je dis qu’il n’y a pas d’images choquantes cela ne veut évidemment pas dire que de perdre son mari à cause d’un accident soit normal ! Le message est choquant et le fait qu’il y ait encore autant de morts sur les routes l’est encore plus ! Mais il n’y a pas d’images qui peuvent heurter les plus sensibles d’entre nous.
Voilà tout le propos de cet article. J’espère que je vous aurai éclairci sur mon avis concernant cette campagne de prévention.
Je trouve votre description presque aussi choquante que le film lui-même. Ce que vous appelez « Une scène de la vie quotidienne lambda » est un portrait de famille d’un sexisme époustouflant qui serait une meilleure campagne contre la misogynie du quotidien et la violence morale que pour la sécurité routière!
Elle est vraiment bien cette campagne de pérvention. Pour une fois c’est ce qui se passe dans la vraie vie sans montrer la violence des accidents.
Je trouve ça plus fort de voir l’impact sur ceux qui restent. Bravo au réalisateur et merci Les Enjoliveuses de transmettre ce genre de messages !!!
Merci pour ce message !!!