Petite, hybride et sportive, la Suzuki Swift Sport est une voiture qu’on prend plaisir à conduire ! La petite nerveuse est aux antipodes des gros SUV qui courent les rues. On avait presque oublié ce que c’est que de prendre le volant d’une petite citadine ultra maniable. Et ce n’est pas son passage à l’hybride qui gâche notre plaisir…
C’est dans les alentours de Lens que nous avons eu l’occasion de prendre le volant de cette petite Suzuki Swift Sport hybride. Un terrain de jeu idéal pour tester ses qualités dynamiques sur route et ses agréments de conduite en ville. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la citadine a des arguments. Premier point positif, elle nous permet de renouer avec les boîtes mécaniques de plus en plus oubliées au profit des boîtes automatiques. Et effectivement sur route, on y trouve un avantage notable dès que l’on met un peu de rythme et que l’ont veut faire tomber ses 6 rapports un peu plus rapidement. Légère (1.020 kg), agile, équipée de bons freins, dotée d’une direction ferme et d’un châssis très équilibré, la conduite dynamique menée par ses 129 ch lui va bien. Le seul petit reproche que l’on pourrait faire sont ses passages de rapports peut-être un peu raide, particulièrement la 6eme vitesse. Mais rassurez-vous, cela n’entrave pas le plaisir que l’on prend sur les petites routes avec notre petite sportive japonaise.
Pour ce qui est de la conduite en ville, la Swift joue évidemment à domicile. Et aussi bête que cela puisse paraître, une citadine est un bonheur en ville. On se rend rapidement compte que sa maniabilité et sa compacité son finalement un véritable « plus » par rapport aux très branchés SUV urbains. En revanche, ses suspensions typées sport risquent de ne pas être au goût de tous sur les trajets quotidiens. Cela dit, ne nous emballons pas, nous sommes bien loin de la fermeté des suspensions des grosses sportives. Un bon compromis.
Un habitacle simple mais sympa
A l’intérieur, la Suzuki Swift est simple. On trouve beaucoup de plastiques, mais malgré tout elle affiche un petit look travaillé très sympa. De nombreux inserts rouges réveillent l’habitacle et muscle l’ambiance. Les deux compteurs analogiques du conducteur donnent un petit look sportif rétro plein de charme. Les rangements bien pensés sont, quant à eux, parfaits pour faciliter la vie à bord. Les commandes des fonctions principales se font encore manuellement et non pas uniquement sur l’écran tactile. Un vrai confort d’utilisation par rapport aux habitacles sans le moindre boutons. Mais son véritable point fort est ses sièges baquets qui maintiennent parfaitement dans les virages et renforcent encore un peu sa sportivité !
La Suzuki Swift Sport hybride compte un autre argument fort : son équipement de série très riche. Elle s’équipe dès le premier niveau de finition de l’aide à la correction de trajectoire, du détecteur d’angle mort, des capteurs de recul, du démarrage sans clé, du régulateur de vitesse adaptatif ou encore de l’alerte au franchissement de ligne. En clair, l’équipement de série est très complet et les options peu nombreuses. Notre modèle n’a d’ailleurs qu’une option, la peinture métallisée à 850 €, faisant ainsi passer le prix d’entrée de gamme de 22.550 € à 23.400 € !
L’impact de l’hybridation
Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une citadine que la Swift doit adopter un look gentillet. Bien au contraire, avec sa calandre massive encadrée par de beaux phares étirés sur le capot, des lignes marquées et quelques détails sport, son look global joue davantage la carte de la sportivité que de l’hybride, et c’est tant mieux.
En décidant d’électrifier toute sa gamme, Suzuki passe donc sa Swift Sport à l’hybride et lui assure du même coup un avenir plus prometteur sur nos routes de plus en plus vertes où les sportives sont très nettement en voie de disparition. C’est le prix à payer pour préserver notre planète. Autre point fort de notre petite nerveuse : elle compte parmi les rares sportives encore accessibles avec un prix d’entrée de gamme à 22.550 €. Notons tout de même que l’hybridation du modèle lui vaut une augmentation de 1.400 € par rapport à son ancienne version thermique. Elle gagne également 50 kg avec l’installation du système hybride ce qui lui vaut des performances un peu en baisse. Un jeu de compromis qui permet de descendre également la consommation moyenne à 5,6 l/100 km et les émissions de CO2 à 127g/ km.